De la fin des rave-parties

Publié le par La Plume de Chalifert

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Doit-on le regretter ?

Il y a quelques lustres notre village avait été le théâtre d'une rave-party qui avait eu lieu dans un tunnel de chemin de fer désaffecté, près de l'écluse.

A cette époque – c'était au siècle dernier – Internet ne jouait pas encore le rôle de propagateur de rumeurs en tous genres. Seuls le téléphone, pas toujours portable, ou les ondes de certaines radios confidentielles, servaient de moyen de divulgation du lieu où la sauterie était prévue, que les participants n'avaient quelquefois pas le temps de rejoindre.

Les dégâts, s'ils étaient conséquents, n'avaient rien à voir avec ceux provoqués aujourd'hui par les « Apéros Facebook » qui réunissent en un temps record et dans les lieux publics tels que la grand'place d'une ville, des milliers de jeunes, filles et garçons, assoiffés d'alcool et de drogue. Résultat : comas éthyliques, overdoses de drogues en tous genres et dégâts matériels importants. Il faut y ajouter un déploiement obligatoire de forces de police et de services de secours.

Un avantage : Facebook étant un réseau public, les villes concernées sont mises au courant rapidement et peuvent, avec plus ou moins d'efficacité, prendre des mesures, voire interdire ces apéros dévastateurs.

De toutes les façons, parents, surveillez vos ados ! Il vaudrait mieux pour eux participer aux manifestations du village, le bal folk, par exemple, où ils pourraient s'éclater sans encourir d'autre risque que celui de faire un faux pas !

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Publié le 3 mai 2010

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